Lexique des détaillants
Avant d’entamer votre processus de déclaration, familiarisez-vous avec les grands concepts en consultant le lexique propre aux détaillants.
CEI vendus comme produits
Le sigle CEI correspond à « contenants, emballages et imprimés ». Quand on parle de CEI vendus comme produits, on fait référence à tous les contenants et les emballages de courte vie ainsi qu’aux imprimés ultimement achetés en tant que produits par des consommateurs, dont les qualités physiques et esthétiques sont altérées à la suite des premiers usages. Bref, il s’agit de tout matériau souple ou rigide utilisé en vue de contenir, de protéger ou d’envelopper des produits dont le consommateur peut se procurer en magasin ou chez un distributeur.
Articles ajoutés aux points de vente
Les articles ajoutés au point de vente font référence à tous les contenants et les emballages qui sont fournis à un consommateur afin de protéger ou de transporter un ou des produits (par exemple, les sacs de plastique). Ils sont fournis aux consommateurs par le point de vente lui-même.
Déductions pour emballage repris à la livraison (meubles)
Dans le cadre d’une livraison de marchandise, les entreprises qui rapportent les emballages de livraison vers leurs locaux peuvent déduire ces emballages des quantités de matières générées lors de leur déclaration, puisque ces emballages ne sont pas laissés au consommateur final. La méthodologie utilisée pour calculer cette déduction doit toutefois être précisée dans l’onglet « Méthodologie » du portail de déclaration.
Emballage primaire
Un emballage primaire réfère à l’emballage qui contient le produit mis en vente. C’est donc celui qui est directement en contact avec le produit. Par exemple, dans le cadre d’un tube de dentifrice, l’emballage primaire serait le tube en soi.
Emballage secondaire
L’emballage secondaire constitue un deuxième niveau d’emballage. Dans le cadre d’une seule unité de produit, il est utilisé surtout en vue de fournir des informations pertinentes au consommateur. Dans le cadre d’un tube de dentifrice, il s’agirait de la boîte qui contient le tube de dentifrice. L’emballage secondaire peut aussi faire référence aux emballages qui permettent de regrouper plusieurs produits en une seule unité d’achat. Par exemple, la pellicule de plastique qui envelopperait ensemble trois emballages de dentifrice en une unité de vente (donc en trio) serait considérée comme un emballage secondaire. Tous ces emballages doivent être déclarés s’ils sont vendus aux consommateurs.
Exclusion des CEI destinés ultimement à des Industries, Commerces et Institutions
Les contenants, les emballages et les imprimés dont le consommateur final est un établissement industriel, commercial ou institutionnel sont exclus du calcul de la contribution payable et n’ont pas à être déclarés.
Exclusion des emballages de longue durée (cinq ans)
Les contenants ou les emballages de longue durée, soit les contenants ou les emballages conçus pour accompagner, protéger ou entreposer les produits tout au long de leur durée de vie, sont exclus lorsque ces produits sont conçus pour une durée de vie de cinq ans et plus. Exemples : boîte d’un casse-tête ou d’un jeu de société, boîtes de certains outils. Note : si la boîte du casse-tête est emballée dans un plastique, cet emballage doit être déclaré.
Exemption du paiement d’une contribution à l’égard des contenants et des emballages visés par un autre programme de responsabilité élargie des producteurs
Si votre contenant, votre emballage ou votre imprimé est déjà visé dans le cadre d’un système de consignation reconnu en vertu d’une loi au Québec, ou par tout autre programme de récupération et de valorisation issu du principe de responsabilité élargie des producteurs (REP), vous êtes exempté du paiement d’une contribution à l’égard des contenants ou des emballages visés par ce programme. Notez cependant que tout contenant ou emballage accompagnant ces produits doit être déclaré (par exemple, la caisse de carton contenant les bouteilles consignées).
Consultez le site de RECYC-QUÉBEC pour en savoir davantage sur la responsabilité élargie des producteurs ou sur le programme de consignation.
Point de vente au détail
Aux fins d’application du Tarif, un point de vente au détail est un endroit ou un lieu précis où s’exerce une activité de vente au détail par un détaillant ayant comme activité principale la vente au détail s’adressant au consommateur final.
Généralement, ces ventes sont destinées au public, incluant certaines personnes morales, lorsque leurs achats ne sont pas faits pour compléter un processus de production ou de revente.
Si vous ne détenez qu’un seul point de vente au détail, vous pourrez être exempté du paiement d’une contribution. Ce point de vente doit cependant être d’une superficie totale inférieure à 929 m2. Notez toutefois qu’une entreprise dont les produits ou les services ne sont offerts que par voie de commerce électronique ne peut s’exempter de paiement.
Consultez les critères d’exemption au besoin.
Premier fournisseur
Le premier fournisseur est celui qui a un domicile ou un établissement au Québec et qui est le premier à prendre les titres, la possession ou le contrôle – au Québec – d’un imprimé visé ou d’un produit dont le contenant ou l’emballage est visé.
C’est le cas, par exemple, d’un détaillant qui importe des produits de l’Ontario dont le propriétaire n’a pas de succursale au Québec. Il devient alors responsable de déclarer les contenants, les emballages et les imprimés qu’il importe.
Nom
Nom sous lequel l’entreprise est exercée, qu’il s’agisse ou non d’une personne morale, d’une société de personnes ou d’un particulier.
Marque
De façon générale, une marque est employée par une personne pour distinguer ses produits ou ses services. C’est le cas, par exemple, des marques de commerce.
Signe distinctif
C’est une façon unique d’envelopper ou d’empaqueter un produit dont la présentation est réalisée par une entreprise ou une organisation, et ce, afin de distinguer les produits qu’elle met en marché.
Méthodologie pour faciliter la déclaration
Dans le processus de déclaration, il est important d’expliquer la méthodologie utilisée afin de collecter ou d’estimer vos données. C’est pourquoi vous trouverez dans cette section tout ce dont vous avez besoin pour créer votre méthodologie de travail.
Un écran destiné à la saisie de votre méthodologie vous permet de détailler celle-ci dans le portail de déclaration en ligne.
Étapes méthodologiques
- Dressez la liste de tous les produits vendus durant l’année de référence
- Déterminez à qui incombe la responsabilité de chaque produit. Incluez dans votre déclaration tous les contenants, les emballages et les imprimés relatifs à vos marques privées et celles pour lesquelles vous agissez à titre de premier fournisseur au Québec.
- Pour les produits pour lesquels vous êtes responsables, identifiez les composantes de chaque produit. Par exemple, pour une bouteille d’eau vendue à l’unité, vous devriez déclarer :
- le poids de la bouteille incluant l’étiquette
- le bouchon
- Veuillez noter que les contenants et les emballages de courte vie vendus comme produits et les imprimés vendus comme produits (CEI produits) seront visés et doivent être déclarés par votre entreprise, si applicable. Par exemple :
- assiettes à tartes en aluminium
- sacs à collation, à sandwich et à congélation
- assiettes et verres en carton, en plastique et en polystyrène
- Incluez tous les emballages secondaires et tertiaires qui se retrouveront ultimement chez le consommateur. Par exemple : pellicule plastique autour d’un emballage multiple de bouteilles d’eau et son plateau.
- Incluez les matières ajoutées au point de vente. Par exemple :
- reçus de caisse ou factures
- barquettes de viande
- Incluez tous les imprimés liés au marketing. Par exemple :
- circulaires
- encarts
- catalogues
- livrets promotionnels, etc.
- Listez tous les contenants, les emballages et les imprimés utilisés lors des commandes en ligne. Par exemple :
- boîtes d’expédition
- enveloppes protectrices, etc.
- Répertoriez les produits distribués gratuitement lors d’événements spéciaux ou promotionnels.
- Indiquez les sources de données utilisées pour élaborer vos déclarations. Par exemple : les poids unitaires réels déterminés manuellement ou fournis par le fabricant, le fournisseur ou l’imprimeur.
Exclusions et déductions possibles
- Les emballages de transport qui ne sont pas ultimement destinés à un consommateur
- Les contenants, les emballages et les imprimés récupérés lors de la livraison à domicile
- La marchandise retournée qui fait partie d’un rappel, qui est expirée, qui est endommagée et ne peut être vendue à un consommateur ou qui est non distribuée
- Tous les contenants, les emballages et les imprimés utilisés ou récupérés à l’interne, non vendus ou non distribués
- Tous les contenants consignés. Par exemple : les boissons gazeuses, etc. Notez cependant que tout contenant ou emballage accompagnant ces produits doit être déclaré (par exemple, la caisse de carton contenant les bouteilles consignées).
- Les contenants et les emballages dont le consommateur final est un établissement industriel, commercial ou institutionnel
Saisie en ligne de votre méthodologie
- Décrivez vos activités, vos produits et le nombre d’établissements au Québec.
- Mentionnez les changements survenus depuis la dernière déclaration.
- Expliquez les écarts marqués entre les quantités déclarées actuelles et celles de la dernière déclaration. Par exemple:
- augmentation ou diminution du chiffre de ventes (%)
- ouverture ou fermeture de magasins
- réduction d’emballage
- changement dans le type de matières
- lancement de nouveaux produits
- acquisition ou vente de bannières
- mise en place de nouvelles mesures
Déclarer les contenants, les emballages et les imprimés que vous générez sur le marché québécois chaque année peut être un exercice laborieux. Toutefois, il en est moindre lorsque nous sommes accompagnés des bons outils.
Exemples de matières visées par les Tarifs
à inclure dans la déclaration
Alimentaires - Magasins d’appareils électroniques, de vêtements et d’articles de sport - Quincailleries - Autres | |
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Produits : | À classifier dans : |
Circulaires – encarts |
Encarts et circulaires imprimés sur du papier journal ou autres imprimés si ce n’est pas sur du papier journal |
Emballage de cartes-cadeaux |
Carton plat et autres emballages de papier |
Reçus de caisse |
Autres imprimés |
Boîtes et emballages pour commandes par Internet |
Carton ondulé – Contenants, emballages et imprimés divers |
Emballages ajoutés au point de vente |
Contenants PET – Polystyrène expansé alimentaire – Polystyrène non expansé – Sacs d’emballage kraft |
Exemples de contenants, d’emballages ou d’imprimés comportant plusieurs matières tarifées
Certains contenants, emballages ou imprimés sont source de plusieurs questionnements : dans quelle catégorie déclarer le bouchon, l’étiquette ou le couvercle? Une image vaut mille mots!
Erreurs fréquentes des détaillants
On retrouve fréquemment les mêmes erreurs dans les déclarations des détaillants. Évitez-les en appliquant ces petits trucs et astuces!
Erreurs de saisie ou de calcul
Exemples et explications | Trucs et astuces |
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Par exemple, si une entreprise vend une caisse de 24 bouteilles d’eau dans une boîte de carton destinée aux consommateurs, elle doit déclarer une boîte, mais aussi 24 fois le poids d’une bouteille en plastique. L’erreur est encore plus fréquente quand il s’agit de caisses de plusieurs emballages groupés. Par exemple, si une caisse comprend quatre emballages de six bouteilles entourées d’une pellicule de plastique, il faut déclarer une boîte en carton (si elle est destinée aux consommateurs), quatre pellicules de suremballage et 24 bouteilles. |
Omettre la compilation de matières ajoutées aux points de vente
Exemples et explications | Trucs et astuces |
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Utiliser des déductions non admissibles
Exemples et explications | Trucs et astuces |
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Oublier les matières visées pour les produits importés ou oublier de payer une contribution pour des fournisseurs ou des manufacturiers ne disposant pas d’une succursale au Québec pour lesquels vous êtes premier fournisseur
Exemples et explications | Trucs et astuces |
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Omettre des matières issues de contenants et d’emballages multiples ou déclarer des matières dans la mauvaise catégorie
Exemples et explications | Trucs et astuces |
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Omettre de déclarer le matériel publicitaire
Exemples et explications | Trucs et astuces |
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Omettre de déclarer les ventes et les emballages relatifs au commerce électronique
Exemples et explications | Trucs et astuces |
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Omettre d’inclure les matières accompagnant des produits visés par d’autres règlements dans la déclaration (ex. : boîte pour canettes consignées)
Exemples et explications | Trucs et astuces |
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Ne pas avoir soustrait de la déclaration les fournitures utilisées à l’interne ou jetées (ex. : barquette de viande périmée)
Exemples et explications | Trucs et astuces |
Dans le cadre de leurs activités, les détaillants peuvent subir des pertes pour des produits emballés sur place, notamment dans les départements des viandes, des fruits et légumes ainsi que de la boulangerie, en raison des dates de péremption. Ces produits, inaptes à la vente, sont disposés avec leurs emballages, lesquels peuvent donc être exclus des quantités à déclarer. Par ailleurs, les détaillants utilisent quelquefois des fournitures d’emballage à l’interne; c’est le cas par exemple d’un détaillant qui utiliserait des pellicules de plastique pour recouvrir certaines marchandises à la fermeture de son magasin en fin de journée. Ces fournitures non remises aux consommateurs doivent aussi être exclues des quantités à déclarer. |
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